L'électricité cérébrale recueillie
à la surface du cuir chevelu se présente sous la forme de rythmes
ou ondes cérébrales. On distingue quatre principaux rythmes
physiologiques définis par leur fréquence :
Les fréquences supérieures à 24 Hz, généralement d'environ 40 Hz sont parfois dénommées Gamma. Elles ont été récemment impliquées dans les processus de liage perceptif, elles témoigneraient d’une grande activité cérébrale, comme pendant les processus créatifs ou de résolutions de problèmes.
Des chercheurs ont découvert que nos différents états de conscience correspondent à des ondes cérébrales spécifiques. La fréquence de nos ondes cérébrales change en fonction de nos états mentaux.
Chaque type de méditation entraîne des changements tant fonctionnels que structurels. Pour localiser des aires précises sous IRM, le méditant alterne les périodes de méditation et les périodes neutres : 60 secondes de méditation, 45 secondes de repos, pendant plus d'une heure. Chez les sujets qui méditent sur l'amour altruiste et la compassion, Richard Davidson, de l'université de Madison, et Antoine Lutz, aujourd'hui chercheur au CERN à Lyon, ont constaté une hausse remarquable de la synchronisation des oscillations des ondes cérébrales dans les fréquences dites gamma, associées à la connectivité entre différentes aires du cerveau.
Ces ondes reflètent en effet la cohérence de l'activité cérébrale et sont détectées pendant des états d'attention soutenue ou pendant l'activité consciente, une activation exceptionnelle de neurones, telle qu'on la rencontre pendant les processus de création et de résolution de problème.
Selon Matthieu Ricard, , à raison de vingt minutes de méditation par jour sur la compassion, pendant huit semaines, certaines zones du cerveau commencent à changer. Dans le cas de la méditation sur la bienveillance, par exemple, l'amygdale, aire liée à l'agressivité et à la peur, diminue en densité. Les zones reliées à l'empathie, comme l'insula, sont activées et augmentent structurellement, avec davantage de connexions neuronales. Or, la neuroplasticité du cerveau reste active jusqu'à la mort.
- le rythme alpha (8 à 12 cycles par seconde), qui caractérise l'état de veille calme, (yeux fermés et repos physiologique et mental),
- le rythme bêta (12 c/s) qui apparaît dans des conditions d'éveil actif et de sommeil,
- le rythme thêta (4 à 7 c/s) qui apparaît dès l'installation du sommeil et
- le rythme delta (0,5 à 3 c/s) caractéristique du sommeil lent et profond.
Les fréquences supérieures à 24 Hz, généralement d'environ 40 Hz sont parfois dénommées Gamma. Elles ont été récemment impliquées dans les processus de liage perceptif, elles témoigneraient d’une grande activité cérébrale, comme pendant les processus créatifs ou de résolutions de problèmes.
Des chercheurs ont découvert que nos différents états de conscience correspondent à des ondes cérébrales spécifiques. La fréquence de nos ondes cérébrales change en fonction de nos états mentaux.
Méditants expérimentés
Des expériences menées sur des moines tibétains bouddhistes ont démontré une corrélation entre l’état psychique en méditation et les ondes gamma.Chaque type de méditation entraîne des changements tant fonctionnels que structurels. Pour localiser des aires précises sous IRM, le méditant alterne les périodes de méditation et les périodes neutres : 60 secondes de méditation, 45 secondes de repos, pendant plus d'une heure. Chez les sujets qui méditent sur l'amour altruiste et la compassion, Richard Davidson, de l'université de Madison, et Antoine Lutz, aujourd'hui chercheur au CERN à Lyon, ont constaté une hausse remarquable de la synchronisation des oscillations des ondes cérébrales dans les fréquences dites gamma, associées à la connectivité entre différentes aires du cerveau.
Ces ondes reflètent en effet la cohérence de l'activité cérébrale et sont détectées pendant des états d'attention soutenue ou pendant l'activité consciente, une activation exceptionnelle de neurones, telle qu'on la rencontre pendant les processus de création et de résolution de problème.
Ainsi, au cours de
l'expérience, les chercheurs ont remarqué une augmentation
exceptionnelle des rythmes gamma dans le cortex frontal. "Cette région
sous-tend des fonctions mentales complexes, comme la pensée abstraite,
la capacité d'apprentissage, mais aussi les actions volontaires",
commente Antoine Lutz, docteur en neurosciences cognitives et
responsable de la recherche.
Mais ce ne serait pas la seule zone
concernée, l'étude montrant une activation des aires pariétales,
suggérant ainsi une "synchronisation à longue distance entre ces zones.
La méditation générerait donc une forte coordination entre plusieurs
régions du cerveau". "Nous pensons que le
degré de synchronisation reflète l'entraînement des sujets, explique le
Dr Lutz. (voir la vidéo de sa conférence)
Selon Matthieu Ricard, , à raison de vingt minutes de méditation par jour sur la compassion, pendant huit semaines, certaines zones du cerveau commencent à changer. Dans le cas de la méditation sur la bienveillance, par exemple, l'amygdale, aire liée à l'agressivité et à la peur, diminue en densité. Les zones reliées à l'empathie, comme l'insula, sont activées et augmentent structurellement, avec davantage de connexions neuronales. Or, la neuroplasticité du cerveau reste active jusqu'à la mort.