mercredi 8 octobre 2014

Sans gluten, sans sucre, yoga , méditation : le premier traitement non médicamenteux qui améliore Alzheimer

Des patients Alzheimer ont vu leur mémoire s’améliorer grâce à une thérapie associant nutrition, exercices, compléments alimentaires, gestion du stress...

 Cette étude menée par l’université de Californie a inclus 10 patients qui avaient des pertes de mémoire associées à une maladie d’Alzheimer, un déficit cognitif léger de type amnésique ou un trouble cognitif subjectif. 
6 patients avaient dû arrêter de travailler ou rencontraient des difficultés à conserver leur travail. Le programme comprenait 36 points impliquant des changements alimentaires, de la stimulation cérébrale, de l’exercice, une optimisation du sommeil, des vitamines, etc, mais il a été personnalisé en fonction de chaque individu. 
Par exemple, dans le cas particulier d’une patiente qui perdait son chemin pour rentrer chez elle, le programme thérapeutique comprenait:
  • l’élimination des glucides simples ce qui lui a permis de perdre 9 kg,
  • l’élimination du gluten et des aliments transformés avec une augmentation de la part des fruits, légumes,
  • la réduction du stress par la pratique du yoga et la méditation 20 min deux fois par jour,
  • la prise de mélatonine chaque nuit et l’augmentation du temps de sommeil de 4-5 h par nuit à 7-8h par nuit,
  • l’amélioration de l’hygiène buccale,
  • la reprise d’un traitement hormonal substitutif qui avait été arrêté,
  • une diète de 12 h minimum entre le repas du soir et le petit déjeuner et de 3 h entre le dîner et le coucher,
  • de l’exercice 30 min par jour et 4 à 6 fois par semaine.
  • la prise de vitamines B12 et D3, d’huile de poisson, de coenzyme Q10 chaque jour,
Résultats : seul un patient avec un Alzheimer avancé n’a pas eu d’améliorations dans son état. Sur les 6 patients qui avaient dû arrêter de travailler ou rencontraient des difficultés à conserver leur travail, tous ont pu rester ou retourner au travail. Un des effets majeurs a été l’amélioration de l’IMC.

Le faible effectif de l'étude ne permet pas de conclusions définitives

voir l'article sur le site  la nutrition
et le site de UCLA en anglais http://www.eastonad.ucla.edu/