On a davantage l’intention de partager, d’aider quelqu'un ou de coopérer
si l'on s’imagine au préalable en train de secourir une personne en
difficulté.
Brendan Gaesser et Daniel Schacter, de
l’Université Harvard, ont mis en évidence deux facteurs qui
augmentant les comportements prosociaux : le fait de s’imaginer en train
d’aider quelqu’un ou de se rappeler un épisode où l'on a aidé une
personne.
Les expérimentateurs ont demandé à une
centaine de participants de lire 30 histoires décrivant une personne
dans le besoin, par exemple une femme qui s’est « enfermée dehors » en
laissant ses clefs dans sa maison, un homme qui souffre d’une maladie,
un individu victime d’une catastrophe naturelle, etc.
Puis les participants devaient soit résoudre un problème de mathématiques, soit se rappeler un événement où ils aidaient quelqu’un, soit s’imaginer en train d’aider la personne de l’histoire, soit trouver comment l’aider, mais sans lui porter secours. La volonté des participants de secourir les protagonistes des histoires était ensuite évaluée à l'aide un questionnaire.
voir
Imaginer être altruiste rend altruiste ! cerveau&psycho
Puis les participants devaient soit résoudre un problème de mathématiques, soit se rappeler un événement où ils aidaient quelqu’un, soit s’imaginer en train d’aider la personne de l’histoire, soit trouver comment l’aider, mais sans lui porter secours. La volonté des participants de secourir les protagonistes des histoires était ensuite évaluée à l'aide un questionnaire.
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Constructing memory, imagination, and empathy: a cognitive neuroscience perspective
- 1Department of Psychology, Harvard University, Cambridge, MA, USA
- 2Center for Brain Science, Harvard University, Cambridge, MA, USA
Constructing memory, imagination, and empathy: a cognitive neuroscience perspective
- 1Department of Psychology, Harvard University, Cambridge, MA, USA
- 2Center for Brain Science, Harvard University, Cambridge, MA, USA
Brendan Gaesser published this Perspective article.
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Résultat : les participants qui
s’imaginaient porter secours à la personne en détresse avaient davantage
l’intention de l'aider que ceux réfléchissant à comment l'aider ou ceux faisant
des mathématiques.
Les sujets s'étant rappelé un événement « empathique » voulaient aussi aider le protagoniste, à condition qu'ils aient réussi à secourir la personne impliquée dans leur souvenir.
Simuler mentalement un comportement augmente donc la probabilité d’agir réellement de cette façon. C'est exactement ce que fait la sophrologie, par des exercices de préparation mentale, qui permettent de se projeter dans le futur ou dans le passé pour vivre la réussite d'un objectif visé tel qu'un examen, un entretien d'embauche, le permis de conduire ....).
Les sujets s'étant rappelé un événement « empathique » voulaient aussi aider le protagoniste, à condition qu'ils aient réussi à secourir la personne impliquée dans leur souvenir.
Simuler mentalement un comportement augmente donc la probabilité d’agir réellement de cette façon. C'est exactement ce que fait la sophrologie, par des exercices de préparation mentale, qui permettent de se projeter dans le futur ou dans le passé pour vivre la réussite d'un objectif visé tel qu'un examen, un entretien d'embauche, le permis de conduire ....).