Une heure avant le déclenchement d'une attaque de panique des changements
physiologiques commencent déjà à se manifester, selon une étude publiée
dans la revue Biological Psychiatry.
La chercheuse en psychologie Alicia E. Meuret de l'Université Southern Methodist et ses collègues ont mené cette étude avec des participants souffrant d'attaques de panique qui ont porté des appareils mesurant différents paramètres physiques durant 24 heures.
Une quinzaine de changements dans la respiration, le rythme
cardiaque et d'autres fonctions corporelles étaient présents pendant au
moins une heure avant que les participants ressentent une attaque de
panique qu'ils percevaient comme survenant soudainement et comportant
des sensations physiques intenses.
Au moment où ils percevaient l'attaque de panique, peu de changements physiologiques additionnels survenaient. Il semble que les personnes souffrant d'attaques de panique peuvent être très sensibles à une accumulation de subtiles instabilités physiologiques qui se produisent avant l'attaque, conclut la chercheuse.
L'instabilité physiologique n'était pas présente lorsque les participants n'étaient pas sur le point d'avoir une attaque de panique.
Les niveaux de dioxyde de carbone (C02), notamment, étaient anormalement bas, indiquant que les participants étaient chroniquement en hyperventilation. Ces niveaux augmentaient, peu avant le début de l'attaque et étaient corrélés avec la perception d'anxiété, la peur de mourir et les douleurs thoraciques.
Des études ont déjà suggéré que l'augmentation de CO2 pouvait entraîner une impression d'étouffement et pouvait être un déclencheur de panique.
Selon Alicia E. Meuret l'augmentation du CO2 lors du déclenchement de la panique suggère qu'il n'est pas indiqué de prendre de profondes respirations pour enrayer les crises de panique.
Pour normaliser les niveaux de dioxyde de carbone, il faut apprendre à respirer superficiellement, ce qui est plus difficile qu'il n'y paraît car contre-intuitif.
La chercheuse en psychologie Alicia E. Meuret de l'Université Southern Methodist et ses collègues ont mené cette étude avec des participants souffrant d'attaques de panique qui ont porté des appareils mesurant différents paramètres physiques durant 24 heures.
Au moment où ils percevaient l'attaque de panique, peu de changements physiologiques additionnels survenaient. Il semble que les personnes souffrant d'attaques de panique peuvent être très sensibles à une accumulation de subtiles instabilités physiologiques qui se produisent avant l'attaque, conclut la chercheuse.
L'instabilité physiologique n'était pas présente lorsque les participants n'étaient pas sur le point d'avoir une attaque de panique.
Les niveaux de dioxyde de carbone (C02), notamment, étaient anormalement bas, indiquant que les participants étaient chroniquement en hyperventilation. Ces niveaux augmentaient, peu avant le début de l'attaque et étaient corrélés avec la perception d'anxiété, la peur de mourir et les douleurs thoraciques.
Des études ont déjà suggéré que l'augmentation de CO2 pouvait entraîner une impression d'étouffement et pouvait être un déclencheur de panique.
Selon Alicia E. Meuret l'augmentation du CO2 lors du déclenchement de la panique suggère qu'il n'est pas indiqué de prendre de profondes respirations pour enrayer les crises de panique.
Pour normaliser les niveaux de dioxyde de carbone, il faut apprendre à respirer superficiellement, ce qui est plus difficile qu'il n'y paraît car contre-intuitif.
- Ne respirez jamais profondément quand vous commencez à vous sentir anxieux. concentrez-vous sur des respirations superficielles seulement.
- Respirez seulement par le nez - cela facilitera le maintien de votre respiration superficielle.
- Respirer de l'abdomen, mais si légèrement que vous ne ressentez presque aucun mouvement dans votre ventre ou n'importe où ailleurs dans votre corps.
- Essayez de prendre neuf respirations par minute, ce qui est un peu plus lent que la respiration normale. (des respirations sur 6 temps 3 j'inspire- 3 j'expire)
Do Unexpected Panic Attacks Occur Spontaneously?