On les appelle « idées noires », « obsessions » ou encore « ruminations ». Elles surviennent souvent après un choc émotionnel. Elles hantent l'esprit pendant des jours ou des mois. Comment s'expliquent l'irruption de ces idées fixes dans notre vie quotidienne ? Comment y faire face ? De nombreuses recherches et théories psychologiques tentent de répondre à ces questions.
Les pensées automatiques sont des interprétations des
expériences vécues. Elles sont les paroles spontanées que l'on se dit à
soi-même sur ce que l'on vit. Ce sont des pensées observables, que l'on
peut saisir au vol mais qui passent souvent inaperçues.
Dans des états d'anxiété, de dépression ou de colère, les pensées automatiques deviennent typiquement moins objectives et contribuent à maintenir ces états émotifs et à les amplifier.
L'observation des pensées, lorsque des émotions négatives sont vécues, permet d'identifier graduellement ces pensées automatiques.
Une fois identifiées, ces pensées peuvent être évaluées. Leur évaluation consiste à se questionner sur leurs véracités ou leurs probabilités de correspondre à la réalité. Cette évaluation est plus facile à faire lorsque les émotions négatives ne sont pas trop intenses.
Les pensées automatiques
Dans des états d'anxiété, de dépression ou de colère, les pensées automatiques deviennent typiquement moins objectives et contribuent à maintenir ces états émotifs et à les amplifier.
- les idées fixes : la personne se demande si elle a bien fermé la porte de sa maison et revient vérifier, plusieurs fois si elle l'a fermée
- les idées noires : La personne déprimée a tendance à s'évaluer elle-même, ainsi que son environnement et l'avenir de façon plus négative et pessimiste. Elle se perçoit souvent comme inapte, incapable, indésirable ou indigne. Elle peut percevoir le monde extérieur comme hostile, exigeant ou plein d'obstacles insurmontables et croire que le futur ne réserve que déceptions et difficultés. Ces pensées la dépriment encore davantage.
- l'appréhension anxieuse : La personne anxieuse a tendance à imaginer le pire plutôt qu'à anticiper le plus probable. Ce qui amplifie l'anxiété et fait voir les choses pire encore, l'appréhension anxieuse est à différencier de l'activation anxieuse : la personne vit la panique et la peur (caractérisée par des symptômes physique tels qu'une accélération cardiaque et la transpiration)
- les ruminations traumatiques : la victime d'un accident ne cesse de revivre les mêmes scènes ? choc, blessés, vision du sang.
- La personne en colère a tendance à ne considérer que les éléments qui alimentent la colère plutôt que de tenir compte aussi des éléments qui aideraient à faire une meilleure part des choses.
L'observation des pensées, lorsque des émotions négatives sont vécues, permet d'identifier graduellement ces pensées automatiques.
Une fois identifiées, ces pensées peuvent être évaluées. Leur évaluation consiste à se questionner sur leurs véracités ou leurs probabilités de correspondre à la réalité. Cette évaluation est plus facile à faire lorsque les émotions négatives ne sont pas trop intenses.