mercredi 9 septembre 2015

Evaluation de l’efficacité de l’hypnose dans différentes indications médicales.

Dans un rapport remis à la Direction Générale de la Santé, les chercheurs de l’Inserm sous la direction de Bruno Falissard ont évalué l’efficacité de cette pratique de médecine complémentaire dans certaines de ses indications (santé des femmes, troubles digestifs, chirurgie, psychiatrie…). Cette étude met en évidence son intérêt thérapeutique lors d’une anesthésie et pour la prise en charge du syndrome du côlon irritable. Elle confirme également que les risques liés à l’hypnose sont particulièrement limités.

L’hypnose n’est ni un état de vigilance ni un état de sommeil mais un état modifié de conscience, comme la sophrologie. A l’échelle biologique, les effets de l’hypnose ont été confirmés par les techniques d’imagerie modernes. Celles-ci ont mis en évidence des modifications de l’activité de certaines régions cérébrales lors de suggestions chez un sujet sous hypnose.

On distingue plusieurs types d’hypnose selon leur application médicale : l’hypno-analgésie utilisée comme méthode antalgique, l’hypno-sédation qui couple l’hypnose à des produits anesthésiques et enfin l’hypnothérapie à visée psychothérapeutique. En plus de ces pratiques, le rapport s’intéresse aussi à l’EMDR – « Eye Movement Desensitization and Reprocessing »  http://www.emdr-france.org/ ou technique de désensibilisation et retraitements par mouvements oculaires.


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